Le projet prend place dans la province du Shanxi en Chine, autour de la rivière Changyuan, qui s’écoule du sud-est au nord-ouest à travers des paysages et écosystèmes variés (montagnes, forêts, plaines et milieux urbains) sur 30 km. Le parc national de la rivière Changyuan couvre une superficie de 948 hectares, dont 460 ha de zones humides, et se trouve entre 800 et 1000 mètres au-dessus du niveau de la mer.
Durant les dernières décennies, le lit de la rivière a été particulièrement dégradé, entrainant la disparition de la plupart des zones humides et de son lit sur plus de 11 km. Le sable de la rivière a notamment été utilisé par l’industrie du verre, très réputée dans la ville de Qixian. Cette rivière a une importance à la fois écologique et culturelle pour la région. Sa position dans les grandes plaines de loess du centre de la Chine, où les zones humides sont rares, en fait un lieu particulièrement important du point de vue de la biodiversité. C’est pourquoi il était primordial de restaurer le lit permanent de la rivière et les zones humides associées afin de permettre le retour d’espèces protégées, dont certaines emblématiques et menacées, telle la cigogne noire, l’aigle royal ou le canard mandarin.
Le comité de gestion du parc national des zones humides de la rivière Changyuan du Shanxi et l’Agence Française de développement (AFD) se sont lancés dans la renaturalisation de la rivière et dans un mode de gestion durable de ses écosystèmes. Ils se sont appuyés sur la technicité de Phytorestore, une société spécialisée dans le traitement des pollutions par les plantes et l’aménagement paysager. En associant la création de 2 zones protégées, la réintroduction de flore locale et la conservation des espèces et de leurs habitats, la richesse biologique de la rivière a petit à petit été récupérée. L’écotourisme a aussi été développé pour valoriser le patrimoine naturel.
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